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Les Tracts

Nouveau Pacte Ferroviaire

tract100418Invitation à la Conférence de Presse

A la veille de l'intervention télévisée du Président de la République,

l'UNSA et l'UNSA-Ferroviaire vous invitent à une conférence de presse :

Mercredi 11 avril 2018

10h00 au siège de la Fédération UNSA-Ferroviaire

56, rue du Faubourg Montmartre • 75009 PARIS

En présence de :

Luc Bérille, Secrétaire Général de l'UNSA

06 82 84 91 17

Roger Dillenseger, Secrétaire Général de l'UNSA-Ferroviaire

06 08 89 71 69

 

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Panique à bord

tract_090418Le Gouvernement et la Direction SNCF tentent maintenant de convaincre l'opinion publique

Après l’échec des discussions avec la Ministre Elisabeth Borne  la semaine dernière,  apr ès  ladécouverte "des éléments de langage approfondis" envoyés par messages électroniques à tous les députés ou intervenants publics de La République en Marche (LReM) qui ont pourobjectif de convaincre l’opinion publique du bienfait de son Nouveau Pacte Ferroviaire, leGouvernement (l'Exécutif), aidé par les dirigeants du GPF SNCF, adopte une nouvellestratégie et tente de passer à l’offensive bien maladroitement.

Depuis samedi dernier, les prises de parole et les écrits se multiplient :
-- Dans le j ournal Le Parisien du samedi 7 avril, le Premier Ministre Édouar dPhilippe annonçait vouloir « aller jusqu’au bout » et ne pas céder face auxgrévistes ;
-- Laurianne Rossi, Députée des Hauts-de-Seine, déclarait dans l’Usine Nouvelle le7 avri l que « sur le Statut, il n’y a plus de sujet » et que le montant de la reprise de la dette serait d’environ 35 milliards d’euros ;
-- Sébastien Lecornu, Secrétaire d’État, déclarait samedi soir sur le site du JDD  « S’ily a une réforme qui s’adresse à la “France périphérique”, à celle qui est loin detout, c’est bien celle-là. Il n’y a pas 36 moyens de rapprocher les Français : pour raccrocher tous les petits bouts de France, il y a la téléphonie mobile, le numérique et les transports ». Tout en rassurant les Cheminots actuels, qui « … font un métier indispensable et aiment leur entreprise… » sur la conversion de leur statut ;

-- Nicolas Hulot, Ministre de l’Écologie et Ministre de tutelle des Transports, s’est exprimé pour la première fois sur le Nouveau Pacte Ferroviaire de la SNCF dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 8 avril. D’après lui, la réforme de la SNCF va permettre de construire le train du 21e siècle ; le Gouvernement a « le devoir » de remettre la SNCF « sur des rails soutenables » mais souhaite qu’au nom de l’Histoire, le dialogue social continue ;
-- Ce matin, c’est le Président Guillaume Pepy qui sort du bois médiatiquement en annonçant que la France n’est pas à l’arrêt et qu’avec la réforme, il y aura moins de pannes, plus de trains et des prix à la baisse !
-- Jeudi 12 à 13 heures et dimanche 15 avril, le Président de la République Emmanuel Macron prendra la parole sur deux grandes chaînes de télévision nationales.

Ces prises de parole successives visent uniquement à tenter de montrer un Exécutif uni derrière le Président de la République et une majorité solide, au moment même où l’Assemblée Nationale entame les débats.


Pour l’UNSA-Ferroviaire, ces actions médiatiques coordonnées sont surtout des tentatives inefficaces face à l’unité syndicale forte et puissante, qui plus est, soutenue par une large majorité de l’opinion publique dans l'Hexagone et en Europe.


Ceci prouve également le manque d’assurance et de préparation du Gouvernement et de la Direction SNCF, sur le thème brûlant qu'est la Réforme du Ferroviaire vendue aux Cheminots comme un Nouveau Pacte Ferroviaire.

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Projet de Loi pour un Nouveau Pacte Ferroviaire

tract080418L'UNSA-Ferroviaire dépose ses amendements

TRANSFERT DE PERSONNEL : RECOURS AU VOLONTARIAT Article L.2121-21 Exposé des motifs : Une mise en oeuvre socialement réussie de l’ouverture à la concurrence suppose que les salariés soient effectivement volontaires pour être mutés chez le nouvel opérateur (et non pas désignés comme le prévoit l’amendement du Gouvernement). C’est la condition pour que l’ensemble des opérateurs de la branche définissent des conditions sociales et une gestion des ressources humaines qui soient attractives pour les salariés. L’engagement du Gouvernement était d’opter pour le volontariat des salariés. Il convient d’être clair sur le sujet et d’apaiser les craintes en la matière. On ne peut donc prévoir le volontariat dans un premier temps et en même temps l’obligation de transfert en cas d’insuffisance de volontaires. Ce volontariat doit, de plus, être élargi au-delà des salariés affectés aux services concernés ; d’autant plus que cette affectation n’est pas toujours connue et déterminée (le personnel roulant par exemple, sur plusieurs lignes). Proposition d’amendement UNSA : Dans l’article L2121-21 : Suppression de l’aliéna 1° qui fait appel au volontariat en faisant référence ensuite au recours par critère. Rédiger ainsi l’alinéa n°3 de l’article L.2121-21 : 2° Les conditions dans lesquelles il est fait appel au volontariat, parmi les salariés affectés au service concerné, ou à défaut auprès d’autres salariés de l’entreprise jusqu’ici opératrice des services concernés. MAINTIEN DES EFFECTIFS AU SEIN DE SNCF - MOBILITÉS EN CAS DE FILIALISATION Article concerné : le code des transports Exposé des motifs : L’étude d’impact du projet de loi envisage une structure juridique plus souple du Groupe Public Ferroviaire, par exemple par l’intermédiaire de filiales pour répondre à des appels d’offres des autorités organisatrices régionales. En effet, les autorités organisatrices demandent la transparence des comptes et une structure juridique dédiée au périmètre de leurs appels d’offres, comme c’est le cas dans les transports urbains et interurbains. Cette situation pourrait obliger l’opérateur ferroviaire public, aujourd’hui SNCF Mobilités, à éclater son activité TER en fonction des périmètres d’appels d’offres, au-delà même des Régions administratives. Cependant, rien n’oblige à transférer les personnels dans ces filiales, créées avant tout dans un objectif de transparence comptable. L’amendement affirme le principe d’employeur unique des agents SNCF Mobilités quelles que soient les filiales créées pour rendre des comptes sur les appels d’offres. Ce principe n’est pas incompatible avec la transparence des comptes et la refacturation à l’euro près des agents qui seront affectés aux contrats. Proposition d’amendement UNSA : Les effectifs de l’opérateur ferroviaire public restent sous l’autorité du même employeur, quelles que soient les filiales créées pour satisfaire aux obligations des marchés publics. Ces effectifs seront refacturés aux filiales en transparence et à l’euro près, sans transfert d’employeur. La gestion des ressources humaines, incluant les recrutements, les formations, les rémunérations, le déroulement de carrières, est une prérogative unique de l’opérateur ferroviaire public qu’il ne délègue pas à ses filiales spécialement créées pour répondre à des appels d’offres. Il en est de même pour les opérateurs ferroviaires en place, une fois les marchés opérés.

GARANTIE D’EMPLOI ET MODALITÉ DE RETOUR Article L.2121-25 Exposé des motifs : La garantie d’emploi prévue risque de ne pas être opérante si les modalités concrètes n’en sont pas précisées. Il convient de prévoir certaines situations difficiles, comme la défaillance du cessionnaire, une réduction du service offert décidée par l’Autorité Organisatrice de la Mobilité, des licenciements pour motifs économiques. Il convient également de prévoir les conditions selon lesquelles les salariés ayant quitté SNCF Mobilités réintégreraient l’entreprise du Groupe Public Ferroviaire. Proposition d’amendement : Ajouter un 3éme alinéa à l’article L.2121-25 : Un décret en conseil d‘état précisera les modalités de mise en oeuvre de la garantie de l’emploi, y compris celles d’un possible retour vers SNCF Mobilités ou d’une autre entreprise du Groupe Public Ferroviaire, dans les cas de défaillance du cessionnaire ou les cas où cette garantie d’emploi ne pourrait être mise en oeuvre sur les services transférés. RECOURS OBLIGATOIRE AU SERVICE INTERNE DE SÉCURITÉ DE LA SNCF Article L. 2251-1 du code des transports Exposé des motifs : Les agents de la SUGE (police ferroviaire) sont des cheminots avec un pouvoir de police spécifique. Ils sont assermentés, armés et en uniforme. Un amendement du gouvernement propose de contractualiser les missions de la SUGE « à la demande » de chaque acteur du système ferroviaire ....

 

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Réunions des 5 et 6 avril au Ministère des Transports

tract070418Après deux jours de concertations, les inquiètudes perdurent et grandissent

Lors des réunions des 5 et 6 avril, la Ministre des Transports a abordé les thèmes suivants :

Ouverture à la concurrence :

Le Gouvernement refuse catégoriquement d’utiliser l’attribution directe des marchés, pourtant prévue par le règlement OSP (Obligation de Service Public), et campe sur son calendrier d’ouverture « progressive » à la concurrence dès 2019.

Pour l’UNSA-Ferroviaire, cet état d’esprit est inacceptable.

L’UNSA-Ferroviaire a déposé un amendement en ce sens.

Transfert de personnel :

L’UNSA-Ferroviaire a rappelé qu’elle était contre l’ouverture à la concurrence, car la multitude d’opérateurs risque de complexifier le système. Néanmoins, si concurrence il doit y avoir, elle ne doit pas se faire sur le dos des salariés. L’UNSA-Ferroviaire, en tant que syndicat responsable, travaille quotidiennement en ce sens. Il est donc impératif que les transferts se fassent sur la base du volontariat et que les conditions de transfert soient connues de tous.

Aujourd’hui, les annonces faites par le Gouvernement (garantie de l’emploi, maintien du régime de retraite, maintien des Facilités de Circulation, maintien de la rémunération moyenne des 12 derniers mois) sont loin d'être satisfaisantes et engendrent beaucoup de questions ou doutes, qui restent sans réponse. Le Gouvernement ne souhaite pas répondre, renvoyant ces discussions à la convention de branche (Convention Collective). La Ministre se contente simplement d'aborder les conséquences d’un refus de transfert vers un autre operateur, mais là encore, les propositions sont loin d’être claires.

Dette et financement

La posture du gouvernement n’a, là non plus, pas évolué. La question de la dette sera traitée avant la fin du quinquennat à condition que l’entreprise ait su se transformer. Sur le financement, à part une réforme des péages, pas de nouveauté !

Pour l’UNSA-Ferroviaire, ce n’est ni aux Cheminots, ni à la SNCF de payer la dette. L’État doit prendre ses responsabilités et assumer SA dette.

L’État doit également répondre à la question du financement de manière pérenne.

Statut de l’Entreprise

Le Gouvernement veut revenir sur la réforme de 2014, et d’après lui, la poursuivre !....

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Le Mag 807

807

Feux-Verts

feux verts53

CCGPF 13/12/2017

cce 0517

EVS 2018

evs2018