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Réunions des 5 et 6 avril au Ministère des Transports

tract070418Après deux jours de concertations, les inquiètudes perdurent et grandissent

Lors des réunions des 5 et 6 avril, la Ministre des Transports a abordé les thèmes suivants :

Ouverture à la concurrence :

Le Gouvernement refuse catégoriquement d’utiliser l’attribution directe des marchés, pourtant prévue par le règlement OSP (Obligation de Service Public), et campe sur son calendrier d’ouverture « progressive » à la concurrence dès 2019.

Pour l’UNSA-Ferroviaire, cet état d’esprit est inacceptable.

L’UNSA-Ferroviaire a déposé un amendement en ce sens.

Transfert de personnel :

L’UNSA-Ferroviaire a rappelé qu’elle était contre l’ouverture à la concurrence, car la multitude d’opérateurs risque de complexifier le système. Néanmoins, si concurrence il doit y avoir, elle ne doit pas se faire sur le dos des salariés. L’UNSA-Ferroviaire, en tant que syndicat responsable, travaille quotidiennement en ce sens. Il est donc impératif que les transferts se fassent sur la base du volontariat et que les conditions de transfert soient connues de tous.

Aujourd’hui, les annonces faites par le Gouvernement (garantie de l’emploi, maintien du régime de retraite, maintien des Facilités de Circulation, maintien de la rémunération moyenne des 12 derniers mois) sont loin d'être satisfaisantes et engendrent beaucoup de questions ou doutes, qui restent sans réponse. Le Gouvernement ne souhaite pas répondre, renvoyant ces discussions à la convention de branche (Convention Collective). La Ministre se contente simplement d'aborder les conséquences d’un refus de transfert vers un autre operateur, mais là encore, les propositions sont loin d’être claires.

Dette et financement

La posture du gouvernement n’a, là non plus, pas évolué. La question de la dette sera traitée avant la fin du quinquennat à condition que l’entreprise ait su se transformer. Sur le financement, à part une réforme des péages, pas de nouveauté !

Pour l’UNSA-Ferroviaire, ce n’est ni aux Cheminots, ni à la SNCF de payer la dette. L’État doit prendre ses responsabilités et assumer SA dette.

L’État doit également répondre à la question du financement de manière pérenne.

Statut de l’Entreprise

Le Gouvernement veut revenir sur la réforme de 2014, et d’après lui, la poursuivre !....

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Le Mag 807

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CCGPF 13/12/2017

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