- Nouvelle trajectoire
- Schéma prévisionnel de formation 2017
- Emploi d'intérimaires
- Projet de réorganisation
- Nouvelle charte éthique
- Projet Haute performance Grande Vitesse Sud-Est
- Box compétences
- Projet Noyvelle LGV
- Accord en faveur des anciens apprentis et élèves
- Nouveau Cadre social
- Activités Sociales Culturelles
Le projet d'accord relatif à la mise en place du Forfait-jours a été remis lors de la table ronde du 16 novembe 2016. Concernant le contenu de cet accord, l’UNSA-Ferroviaire remet en question un certain nombre de points essentiels !
Le forfait-jours issu de l’accord du 14 juin 2016 relatif à l’organisation du travail doit être déployé de façon équitable et uniforme.
L’éligibilité au forfait-jours doit être systématique pour les agents actuellement au titre III, sauf ceux qui le refuseraient.
La disparition du titre III ne doit pas remettre en cause les avantages acquis pour les agents non repris dans le forfait-jours
L’UNSA-Ferroviaire est vent debout contre la désignation arbitraire par le DET des agents éligibles au forfait-jours.
Pour l’UNSA-Ferroviaire le forfait-jours aura aussi des conséquences sur les métiers d’appui comme les Agences Paie et Famille, les Gestionnaires d’Utilisation et les pôles RH.
L’UNSA-Ferroviaire s’oppose aux baisses d’effectifs annoncées dans ces différents pôles d’appui, compte tenu de la charge de travail supplémentaire.
L’UNSA-Ferroviaire déplore la frilosité de l’Entreprise à rémunérer l’autonomie, à clarifier l’accompagnement du dispositif, à concilier les temps partiels et les CPA avec le forfait-jours.
L’UNSA-Ferroviaire, dans l’intérêt des agents qui l’ont mandatée, exige que ces revendications soient prises en compte et aboutissent...
Après la création des Directions territoriales puis des Directions de Zones Sûreté, la Direction de la Sûreté présente sa nouvelle réorganisation aux Instances Représentatives du Personnel.
Ce qu’il faut retenir :
- Nouveau redimensionnement à hauteur des zones de défense qui agrandit encore les périmètres géographiques, avec des territoires de plusieurs centaines de kilomètres ;
- Des Dirigeants de proximité (DPX) qui passent leur journée de travail en parcours d’approche, réduisant le temps consacré au terrain ;
- Changement de rattachement d'agences et de sites qui éloigne plus encore les DZS des sites opérationnels ;
- Suppressions du poste de Responsable Régional Sûreté(RRS) et de certains Chefs d’Agence Locale (CAL) ;
- Explosion de la charge de travail des CAL, par addition de la charge de travail des RRS ;
- Risque de voir la SUGE aux ordres des forces régaliennes et de perdre ainsi de son autonomie opérationnelle ;
- Perte de lien avec les partenaires internes.
Le projet a été présenté en Instance de Coordination CHSCT. À cette occasion les membres UNSA ont voté une demande d’expertise !!!
L’UNSA défend les intérêts des salariés impactés par cette réorganisation.
Pour l’UNSA-FERROVIAIRE, la SNCF doit repenser son approche du modèle de gestion conventionnel actuel, son mode de gouvernance et les principes d’un dialogue social efficace.
Les conclusions de l’expertise présentées aux membres de la commission économique du CER PACA le 10 novembre permettent de rompre avec certaines idées préconçues. Le bilan et diagnostic portant sur l’exercice 2007-2015 offrent les enseignements suivants :
• Une attractivité mise en difficulté par des choix politiques.
L’évolution de l’offre en tkm est en progression de 37% entre 2007 et 2015. La contribution
financière régionale ramenée au tkm est stable. Ce sont bien les recettes du trafic ramenées au tkm
qui décrochent.
Les choix politiques de dessertes et tarifaires n’engendrent pas de recettes directes supplémentaires. Par ailleurs, ils ne sont pas toujours assumés politiquement et financièrement par l’exécutif régional.
• Un modèle de gestion complexe qui masque les gains de productivité.
Le niveau des charges du compte d’activité TER progressent. Dans le même temps les effectifs baissent sur le territoire régional.
Les conséquences financières des choix d’investissements réalisés et les impacts des évolutions de règles de gestion masquent l’ensemble des efforts de productivité réalisés.
• Une production confrontée à des crises « quasi » permanentes
L’analyse des bons résultats rencontrés sur les années 2011-2012 devrait contribuer à définir les conditions de succès de la qualité de l’offre.
L’UNSA-FERROVIAIRE fait le constat que les réorganisations permanentes ont fragilisé et déstabilisé tous les contributeurs.
Le manque d’anticipation dans l’analyse des évolutions de consommation de nos clients, un manque de rigueur dans la gestion des projets, un dialogue social totalement inapproprié et inefficace, ont conduit à une qualité de production qui a fini par péjorer l’attractivité du service de manière profonde.
