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UNSActualités Normandie Novembre 2017

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Edito

Comme chaque année à la même époque, les feuilles mortes ont une fâcheuse tendance à tomber entrainant « enrayages et patinages » des circula-tions ferroviaires. La mise en place du plan « adhérence » sur l’axe Paris Granville depuis mi-octobre semble porter ses fruits. La situation catas-trophique de l’an dernier ne serait donc plus qu’un mauvais souvenir.

 La convention TER Normandie devrait elle aussi bientôt "tomber", engageant le Conseil Régional et la Direction Régional SNCF Normandie pour une période de 2 ans (2018/2019). Cette courte durée s'explique par le fait que la Région Normandie va devenir Autorité Organisatrice des trains Intercités à parti du 1er janvier 2020. La convention 2018/2019 est donc une convention de transition. Si elle ne semble pas bouleverser le plan de transport et les grands équilibres économiques, il n'en sera pas de même pour celle qui lui succédera.

D'autant que l'ouverture à la concurrence sera effective et que "La SNCF a l'ambition que le car TER soit meilleur qie ce que le train peut faire". La "derniére" déclaration de Guillaule Pépy a été prononcée au congrés de la Fédération Nationale du Transport de Voyageurs, regroupant les Entreprises de transport routier. Le président de la SNCF y a été distingué pour avoir été "l'inspirateur du renouveau de l'autocar en France". L'ambition de notre Président est donc de faire rouler les trains sur la route !!!

Comme est affiché d'ailleurs, la volonté de la Direction Régionale SNCF de réduire drastiquement le nombre de guichets dans les gares. Le lien avec la convention TER est indéniable. La "saignée" dans les effectifs de vendeurs s'annonce sévère. Et les échanges stériles en CE et dans les commissions économiques  marquent un engagement clair de la Direction de réorganiser àmarche forçée. Face à cette situation, une DCI a été déposée le 10 novembre par les 4 Organisations syndicales représentatives. La Direction doit nous entendre.

D'autant que certains dirigeants ont à priori oublié leurs obligations dans la conduite du changement : Notamment l'Ecoute et le Dialigue.

La pression managériale et la décision imposée sont souvent adoptées. A croire que quelques Cadre dirigeant n'ont jamais entendu parler de Risuqes Psycho-Sociaux !! De nombreux salariés de l'Entreprise sont en grande souffrance et c quel que soit leur métier, le lieu, le collège ou le niveau de reponsabilité. Les représentants UNSA en font l'amère constatation.

Le changement et les évolutions doivent s'opérer dans le respect des individus. Les élus UNSA interviennent et continueront d'intervenir pour que ce droit fondamental soit respecté.

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UNSActualités Normandie Septembre 2017

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Edito

Les cheminots attaqués tous azimuts !!

Depuis quelques jours, le monde du ferroviaire est en ébul-lition suite à la diffusion, dans un grand quotidien national, d’un entretien informel datant du 1er juillet du Président de la République avec quelques cheminot-e-s et Guillaume Pépy. Dans celui-ci, Emmanuel Macron affirmait: « Pour être franc, je pense que le modèle sur lequel on a vécu, le mythe de la SNCF, n’est pas celui sur lequel on construira la SNCF du XXIème siècle ».
Dans la même semaine, les médias relaient le dépôt d’une proposition de loi sur l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire (TGV, TET et TER), réalisée par les Sénateurs Hervé Maurey (UDI-UC, Eure) et Louis Nègre (Les Républicains, Alpes-Maritimes). Il était impossible de faire l’impasse sur les différents articles de « ce que coûte la SNCF aux Français », les propos sur le « statut avanta-geux des cheminot-e-s ».

Les problématiques du ferroviaire ne sont pas nouvelles. Si la dette est aussi importante et perdure, c’est parce que l’État n’a pas joué son rôle durant de trop nombreuses an-nées. Aujourd’hui, l’État propose simplement, pour solder cette situation, de sacrifier les acquis sociaux des cheminot-e-s. Il est intellectuellement malhonnête de mettre en pa-rallèle le financement du ferroviaire avec les « acquis so-ciaux » des cheminot-e-s. L’évocation de ces sujets dans le contexte des ordonnances de la loi Travail et de l'ouverture à la concurrence du secteur, est un jeu très risqué !

Il est hors de question de financer la dette ferroviaire sur le dos des salariés. L’UNSA-Ferroviaire ne cédera pas au chantage qu’on lui oppose !
Opposer la population française (les travailleurs contre les chômeurs, le service public contre le privé) n’est pas ré-cente et les cheminot-e-s ne sont pas épargné-e-s, bien au contraire. L’UNSA suggère la reprise par l’ETAT de la dette de SNCF Réseau et de SNCF Mobilité. En effet, de-puis des années les gouvernements imposent une politique d’investissement à la SNCF, cette dette n’appartient donc pas à la SNCF mais à l’ETAT.

Cet acharnement médiatique qui laisse croire que les per-sonnels du Groupe Public Ferroviaire (GPF) SNCF sont des nantis ne sert qu'à occulter les erreurs des gouverne-ments successifs. Néanmoins, l’UNSA-Ferroviaire ne s'as-sociera pas au mouvement social du 12 septembre, dont les motifs sont principalement axés contre la réforme du droit du travail et ne s’inscrivent pas dans une démarche purement «ferroviaire».
Les cheminots peuvent compter sur l’UNSA Ferroviai-re pour défendre leur statut !

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Edito d'avril d'UNSA Normandie

article normandie 032017Le 15 mars 2017, l’UNSA-Ferroviaire réunie en Bureau Fédéral, a pris la décision après consultation de ses adhérents de signer le projet d’accord relatif au Forfait-Jours. 

Le Forfait-Jours : ce sont 10 mois de négociations pendant lesquels l’UNSA-Ferroviaire n’a cessé de mettre en avant ses revendications, pour obtenir de l’En-treprise des avancées significatives sur ce projet d’accord. 

L’objectif principal de l’UNSA-Ferroviaire : garantir aux agents concernés par le Forfait-Jours l’application d’un nouveau régime de travail, encadré par des mesures permettant de conserver les acquis et obtenir de nouveaux droits. 

De nos jours, où le monde et la société deviennent de plus en plus complexes, aucune décision n’est simple à prendre, complètement satisfaisante. Aussi, l’UNSA Ferroviaire a assorti sa validation de réserves, notamment pour souligner la différence entre cadres des Directions régionales et centrales, et les cadres opérationnels. 

Lors de la séance plénière du CER du 30 mars dernier, les élus, à l’unanimité, ont voté contre le projet de transfert de la charge de travail de Centre de Relation Client à Distance (RCAD) de Caen. Intitulé pudique qui cache une réalité bien plus brutale : La FERMETURE définitive de ce centre en laissant 22 agents dans l’incompréhension et le désarroi. Comme le BCC il y a quelques mois les charges de travail migrent sur d’autres régions. Et la direction semble bien passive face à cet exode. Comme nous l’avons suggéré, de nouvelles charges au profit de la Normandie ne pourraient elles pas être envisagées ? 

D’autant que les évolutions d’organisation fleurissent. Mais le fruit risque d’avoir un fort gout d’amertume pour les cheminots. 

Depuis le 7 mars, Sophie DEMARES est la nouvelle secrétaire adjointe de l’Union Régionale. 

Son élection brillante au cours de l’Assemblée Générale atteste d’un parcours syndical reconnu et lui donne toute la légitimité pour assurer cette nouvelle responsabilité. 

 

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Le Mag 807

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CCGPF 13/12/2017

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