Suite à la parution du journal du comité d’établissement de Normandie « Transligne n°56 » ; il est important de rétablir la vérité sur certaines choses :
- Doit-on mutualiser toues les Activités Sociales & Culturelles ? NON
- Peut-on passer une convention entre un CE national et un CE Mobilité ? OUI
Edito
Le 15 mars 2017, l’UNSA-Ferroviaire réunie en Bureau Fédéral, a pris la décision après consultation de ses adhérents de signer le projet d’accord relatif au Forfait-Jours.
Le Forfait-Jours : ce sont 10 mois de négociations pendant lesquels l’UNSA-Ferroviaire n’a cessé de mettre en avant ses revendications, pour obtenir de l’En-treprise des avancées significatives sur ce projet d’accord.
L’objectif principal de l’UNSA-Ferroviaire : garantir aux agents concernés par le Forfait-Jours l’application d’un nouveau régime de travail, encadré par des mesures permettant de conserver les acquis et obtenir de nouveaux droits.
De nos jours, où le monde et la société deviennent de plus en plus complexes, aucune décision n’est simple à prendre, complètement satisfaisante. Aussi, l’UNSA Ferroviaire a assorti sa validation de réserves, notamment pour souligner la différence entre cadres des Directions régionales et centrales, et les cadres opérationnels.
Lors de la séance plénière du CER du 30 mars dernier, les élus, à l’unanimité, ont voté contre le projet de transfert de la charge de travail de Centre de Relation Client à Distance (RCAD) de Caen. Intitulé pudique qui cache une réalité bien plus brutale : La FERMETURE définitive de ce centre en laissant 22 agents dans l’incompréhension et le désarroi. Comme le BCC il y a quelques mois les charges de travail migrent sur d’autres régions. Et la direction semble bien passive face à cet exode. Comme nous l’avons suggéré, de nouvelles charges au profit de la Normandie ne pourraient elles pas être envisagées ?
D’autant que les évolutions d’organisation fleurissent. Mais le fruit risque d’avoir un fort gout d’amertume pour les cheminots. Depuis le 7 mars, Sophie DEMARES est la nouvelle secrétaire adjointe de l’Union Régionale. Son élection brillante au cours de l’Assemblée Générale atteste d’un parcours syndical reconnu et lui donne toute la légitimité pour assurer cette nouvelle responsabilité.
Edito
Commencée depuis 1 mois, l’année 2017 a dé-jà mis sous les feux des projecteurs médiati-ques, des hommes ou des femmes politiques, sportifs, artistiques ou de simples « quidam ». Et pas toujours pour des motifs avouables !! Gageons que la richesse des évènements à ve-nir va nous réserver son lot de satisfactions, de déceptions, d’indignations ..
Cette année 2017 sera à ne pas en douter une année d’évolution majeure de notre entreprise comme les précédentes d’ailleurs.
Les Projets de réorganisation sont si nombreux, que nous nous demandons si le GPF aura enco-re une existence au 1er Janvier 2018 ??
Il faudra toute la force, toute la hargne des che-minots, des élus et de leurs organisations syn-dicales pour endiguer le flot d’attaques dont ils font l’objet de la part de certains prétendants à l’Elysée. Je fais le voeu que les échanges syndi-caux nécessaires se fassent dans le respect de tous et ce malgré nos différences de politiques syndicales.
Respect, responsabilité, efficacité compé-tence, ce sont des valeurs que Bruno a su porter haut et fort au nom de l’UNSA.
Délégué du personnel, élu CE, délégué de commission et enfin secrétaire adjoint de l’Union Régionale, Bruno a fait preuve d’un engagement militant fidèle et sans faille. Qu’il en soit remercié et félicité. Loyal, intègre, travailleur de l’ombre, Bruno est apprécié de ses dirigeants, de ses collègues et des adhérents de l’UNSA. Il goute désor-mais aux joies d’une retraite bien méritée. Il sera à n’en point douter, un retraité actif !
Merci pour tout Bruno !
Nous te souhaitons bon vent, beaucoup de bonheur dans tes nouvelles fonctions.
Edito
Les fêtes de fin d’année se profilent et cha-cun d’entre nous aura à coeur de profiter des moments festifs en famille. Pourtant l’actualité internationale, politique ou écono-mique et sociale n’incite pas à l’optimisme.
Si je focalise sur l’entreprise, et dixit Mr Pé-py, président de SNCF Mobilités, l’année 2016 est une année « horrible » : sous le triple effet des attentats, des grèves de mai/juin et de la baisse du prix du pétrole, le chiffre d’affaires est en baisse de 1milliard d’€. « Du jamais vu depuis 2008 » !!! Bien que l’investissement reste élevé, les pers-pectives du budget 2017 du CCGPF s’an-noncent extrêmement moroses. Le séminai-re des managers fin septembre à Verneuil/Âvre a tracé la route : Economiser 4% par an pendant 5 ans. Cet objectif va se tradui-re par des milliers de suppressions d’em-plois.
Comme chaque année en période automna-le, notre direction découvre que les arbres perdent leurs feuilles ! Les patinages et en-rayages dégradent les conditions d’adhéren-ce des trains. La situation est particulière-ment alarmante
sur PARIS GRANVILLE ou le plan de transport est quasiment réduit à la circulation de BUS !!! et dire que les rames Régiolis circu-lent depuis seulement 1 an. Y aurait il aussi un problème de conception de ce matériel ? Dans la perspective d’une ouverture à la concurrence, l’entreprise se met clairement en difficulté.
Les sujets impactant les cheminots et chemi-notes normands sont nombreux et je m’abs-tiendrai d’en faire un inventaire à la « Prévert ». Je vous laisse les découvrir au travers de ce n°1 d’ « UNSAactualités Nor-mandie ». Comme vous pourrez aussi vous informer en consultant et en commentant nos publications sur la page face book de l’UR de Normandie.
Plus que jamais, les cheminots et la SNCF ont besoin de syndicats forts en capacité de né-gocier et de faire progresser le cadre social de l’entreprise et du secteur ferroviaire. Au nom de l’Union Régionale de Normandie, je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année.
