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Le Mag

Le Mag 782

782Une rentrée bien chargée

 

Comme tous les ans, la rentrée du mois de septembre apporte son lot d’interrogations et d’inquiétudes, sur le climat social, la situation économique et les conflits susceptibles de perturber le quotidien des citoyennes et des citoyens.

Nul doute que nous n’échapperons pas à cette constante annuelle et répétitive.

La politique fiction n’amène rien sinon d’alimenter certains salons parisiens qui phosphorent et échafaudent des hypothèses sans justification crédible.

A l’UNSA-Ferroviaire, nous restons pragmatiques, vigilants et combatifs. Les suppositions, les élucubrations de certains ne nous intéressent pas.

Nous préférons alimenter notre réflexion sur des faits, sur des projets bien concrets et formulons nos propositions à partir de nos valeurs avec comme fil conducteur l’intérêt des salariés.

Alors oui, nous disons que la rentrée est bien chargée en regardant les dossiers et les sujets qui se présentent : négociation de nombreux accords, mise en œuvre de nouvelles Instances Représentatives du Personnel, discussions dans le cadre de la toute jeune Branche Ferroviaire qui se construit, dans le contexte de la constitution du Groupe Public Ferroviaire issu de la loi du 4 août 2014.

Ces rendez-vous, malheureusement, nous ne les abordons pas dans le meilleur des climats : tensions sociales exacerbées, dialogue social très perfectible, positionnements pas toujours lisibles de certains acteurs internes.

Et dans tout ceci, où sont les intérêts des salariés ?

Pour l’UNSA-Ferroviaire, les chantiers qui nous attendent et qui pour certains sont déjà bien entamés, au propre comme au figuré, ne doivent pas occulter l’essentiel : l’avenir de tous les salariés du Groupe Public Ferroviaire SNCF dans un contexte de turbulences.

C’est dans cet esprit que l’UNSA-Ferroviaire développe son syndicalisme. La proximité doit rester la priorité.

Les élections qui s’annoncent, que ce soit aux Conseils d’Administration, au Conseil de Surveillance, aux Comités d’Etablissement et Délégués du Personnel sont une véritable occasion de mesurer très précisément ce que veulent les électrices et les électeurs.

Les choix sont cruciaux car ils vont déterminer ce que sera la SNCF de demain, les conditions sociales de ses salariés et plus globalement le poids de chacun des acteurs dans la Branche Ferroviaire.

Les choix seront déterminants car en fonction des résultats, soit ils conforteront un certain immobilisme ou bien alors, et c’est ce que nous souhaitons, ils permettront de définir un nouveau paysage syndical avec des partenaires constructifs et modernes sans renier leurs propres valeurs.

L’UNSA-Ferroviaire relèvera ce défi, sans dogmatisme ni accompagnement béat.

Alors oui, la rentrée est chargée.

L’UNSA-Ferroviaire l’abordera avec conviction et détermination pour l’intérêt de toutes et de tous.

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Le Mag 781

781Il ne faut pas mener les Cheminots en bateau !


Dans un contexte d’ouverture à la concurrence modale ou intermodale et d’une recherche d’une meilleure efficacité, la mise en œuvre d’une réforme du ferroviaire s’impose. La création d’un Groupe Public Intégré est un levier pour donner au transport ferroviaire et à la SNCF une nouvelle dynamique visant à inscrire positivement l’Entreprise dans l’avenir.

Au fur et à mesure de la parution des décrets d’application de la loi du 04 août 2014, le compte à rebours de la mise en œuvre de la loi se met en place. En cela, le 1er juillet 2015, avec le transfert des « Actifs » entre les trois EPIC, marquera l’histoire par la date de fondation du GPF, au même titre que 1936 avec la création de la SNCF.

Dans cette construction, une large place de négociations est laissée aux partenaires sociaux, pour autant que ces derniers dimensionnent les enjeux au bon niveau.

Par la dénonciation de l’accord du 11 juin 2015, les « contres-tout » refusent le vote électronique et portent à eux seuls la responsabilité de la création de cinq Comités d’Etablissement nationaux supplémentaires à taille inacceptable. Alors que l’accord prévoyait douze CE territoriaux à SNCF Réseau, la création de CE nationaux de 26.000 agents pour l’INFRA maintenance travaux ou 14.000 agents pour la circulation sont une réelle injure au dialogue social !

Le refus par ces même OS de la mise en œuvre de comité inter-Epic pour la gestion des activités sociales hypothèque fortement la capacité à assurer des activités équitablement à tous les Cheminots.

La volonté de repousser les élections et de prolonger la période transitoire est un autre indicateur d’une stratégie purement électoraliste allant à l’encontre d’une bonne représentation des personnels.

Par une politique contractuelle volontaire et valorisante, l’UNSA-Ferroviaire s’inscrit résolument dans la construction d’une entreprise ferroviaire moderne, sans renier les valeurs qui sont celles des agents et de l’Entreprise.

A l’UNSA-Ferroviaire, nous sommes fiers du passé et confiant pour l’avenir !

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Le Mag 780

780Alternative à l’immobilisme et aux dogmes

Les éditos parfois se suivent et peuvent se ressembler, le contexte sur certains sujets sensibles évoluant peu, voire pas du tout.
C’est malheureusement vrai chez certains qui passent leur temps et leur énergie à détricoter ce que les autres essaient de bâtir.
C’est particulièrement le cas pour les acteurs sociaux qui privilégient la sauvegarde de leur appareil syndical au détriment de la défense des cheminots et de l’ensemble des salariés du Groupe Public Ferroviaire.
Les dernières négociations (gestion de la période transitoire, future architecture des Instances Représentatives du Personnel, Intéressement,...) attestent de ces postures dogmatiques et contraires à tout esprit constructif.
L’UNSA-Ferroviaire se pose en véritable alternative à cette conception du syndicalisme datant d’un autre temps et ne prenant pas en compte les aspirations des salariés.
Les dossiers sont nombreux et méritent une attention toute particulière. L’expertise sur l’analyse des problématiques devient incontournable et tout amateurisme dans ce domaine ne peut être que préjudiciable à l’intérêt collectif et individuel.
Nous discutons actuellement sur l’harmonisation des conditions sociales des salariés du Groupe Public Ferroviaire. L’UNSA-Ferroviaire a proposé des centaines d’amendements aux textes existants.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, il n’est pas envisageable de valider des accords moins-disant à ceux qui sont en vigueur actuellement. Notre signature au bas de ces accords sera conditionnée par la qualité du contenu des textes proposés.
Nous abordons bien évidemment le dialogue social dans notre entreprise et la nécessité de le faire évoluer.
La Direction affiche une volonté d’aller dans ce sens.
A l’UNSA-Ferroviaire, nous disons : « chiche »
Autre sujet et non des moindres : la construction des contrats de performance entre l’Etat et les 2 EPIC (Réseau et Mobilités). L’UNSA-Ferroviaire a fait des propositions concrètes, notamment sur la question de la dette et du financement sans quoi rien n’est possible.
L’UNSA-Ferroviaire est vigilante et a rappelé aux différents acteurs gouvernementaux, politiques et de l’Entreprise l’engagement de : « mettre en place un « Contrat Cadre » Etat/SNCF assurant la cohérence et l’unité stratégique, industrielle et économique entre les deux contrats SNCF Réseau et SNCF Mobilités prévus par le projet de loi » (1er paragraphe sur le point 1 : intégration économique du groupe – Accord de Modernisation du 13 juin 2014 signé par l’UNSA et Frédéric Cuvillier, alors Secrétaire d’Etat aux transports)
L’action syndicale passe par une attention de tous les instants et ne saurait se contenter de vision à court terme. L’immobilisme et le dogme sont un frein aux évolutions et à l’intérêt des salariés.
Dans ce contexte complexe, l’UNSA-Ferroviaire renforce sa première place d’organisation pragmatique et responsable face à des enjeux historiques pour l’avenir des salariés dans un monde qui évolue.

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Le Mag 779

779Redonner du sens aux mots et aux engagements

Parfois la consternation et l’irritation peuvent prendre le pas sur la raison.
Les raisons peuvent être multiples et parfois sembler contradictoires. Les sujets ne manquent pas dans l’actualité de notre entreprise pour exprimer de tels états d’âme.
Il y a un an, le 13 juin 2014, l’UNSA signait un accord de modernisation avec le Secrétaire d’Etat de l’époque Frédéric CUVILLER. Cet accord était l’aboutissement de longues négociations, parfois tardives, et dont l’UNSA en était l’artisan principal.
Cette démarche augurait, semble-t-il, d’une petite révolution du dialogue social dans notre entreprise. Mais c’était sans compter sur l’immobilisme interne et surtout la volonté de rester au statu quo.
Sous des habillages sémantiques, les perspectives d’évolution des relations sociales sont bien minces actuellement.
L’UNSA-Ferroviaire a pourtant relevé le défi.
Dans le cadre de l’harmonisation des conditions sociales des salariés, l’UNSA s’est organisée en 9 groupes de travail autour d’un Chef de projet. Cette initiative a mobilisé durant de longs mois près de 120 adhérents et militants autour de problématiques aussi diverses que la protection sociale complémentaire, les dividendes du travail, la rémunération, la qualité de vie au travail,...
Ces travaux, une première d’une organisation syndicale dans notre entreprise, ont permis d’élaborer des propositions argumentées.
L’UNSA-Ferroviaire a proposé des axes innovants d’échanges, de négociation et de bouleversement des relations sociales.
La Direction, par manque de volontarisme, n’a pas montré pour le moment sa volonté de s’inscrire dans ce type de démarche.
Mais rien n’est perdu, c’est sans compter sur la détermination de l’UNSA-Ferroviaire.
Autre sujet, celui-là douloureux, c’est la situation à Romilly. Véritable catastrophe sociale, l’UNSA-Ferroviaire a réagi avec fermeté et responsabilité. Refusant toute surenchère et privilégiant l’unité syndicale, autant que faire se peut, l’UNSA-Ferroviaire a fait des propositions concrètes pour accompagner et aider les salariés.
Certains ont voulu le faire en solo au détriment de l’intérêt général. A chacun ses responsabilités.
Retrouver le sens des mots, des engagements, de la mesure et des valeurs est le fil conducteur de la ligne syndicale de l’UNSA-Ferroviaire. Il en va de la défense et de l’intérêt des salariés de notre Groupe Public Ferroviaire SNCF et des salariés de la Branche Ferroviaire.
Retrouver le sens des mots c’est redonner aux salariés l’espoir et la confiance, aussi bien dans l’Entreprise que dans les organisations syndicales qui la composent.
L’UNSA-Ferroviaire s’inscrit pleinement dans cette démarche.

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Le Mag 807

807

Feux-Verts

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CCGPF 13/12/2017

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EVS 2018

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