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Le Mag 786

786CLIMAT SOCIAL SOUS HAUTE TENSION

Les sujets d’inquiétudes et de mécontentement ne manquent pas aujourd’hui.
Les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail, les réorganisations multiples dans le Groupe Public Ferroviaire, les emplois, le non-respect des Instances Représentatives du Personnel suffisent à eux seuls une montée de tension dans notre entreprise.
Vient s’ajouter la publication du projet de décret socle (réglementation du travail applicable à tous les opérateurs et salariés de la Branche Ferroviaire) qui ne peut qu’alimenter les braises qui couvent. Ce point fait l’objet d’une première analyse en pages 4 et 5 de ce MAG.
L’habillage du « politiquement correct » n’est pas en reste.
Je parle bien évidemment du dialogue social qui, contrairement aux apparences, s’apparente plus à de la poudre aux yeux qu’à une réelle volonté d’innover dans ce domaine.
Je m’explique.
A l’UNSA-Ferroviaire nous avons constaté un véritable tournant dans la méthode. D’échanges francs et non moins parfois tendus, nous sommes arrivés à une écoute polie mais sans la possibilité d’obtenir des avancées mesurables et significatives. Le dialogue social, tout au moins la stratégie employée, ressemble plus à de l’enfumage bien orchestré qu’à tout autre véritable dialogue.
Un exemple, le Statut. Alors que les homologations sont en cours, l’Entreprise sans aucun état d’âme applique ce qu’elle entend en parfaite illégalité, sans même attendre le retour du Ministère.
En clair, pour faire un parallèle avec les procédures législatives, on applique une loi avant même son vote et sa promulgation.
Parfaitement scandaleux, illégal et peu soucieux du respect des partenaires sociaux. Et on parle du dialogue social ?
Dans ce contexte si particulier, la pression sur les salariés se fait de plus en plus pesante. Le mal-être au travail est flagrant, les cas de burnout se multiplient. Il n’est pas question ici de catastrophisme mais bien de constat de nos militants UNSA-Ferroviaire dans les équipes mais également dans les différentes instances représentatives.
La coupe se remplit et n’est pas loin d’être pleine.
La responsabilité des organisations syndicales est grande. L’unité s’impose.
Chacun doit mesurer la situation et sortir des postures d’appareil ou d’évitement.
Seul l’intérêt des salariés doit prévaloir.
Dans le Groupe Public Ferroviaire, le climat social est sous haute tension.
Les salariés peuvent faire confiance à l’UNSA-Ferroviaire pour les défendre en toute autonomie et mettra tout en œuvre pour bâtir une unité syndicale la plus large possible pour répondre aux défis actuels et à venir.

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Le Mag 785

785Avec l’UNSA-Ferroviaire, Dialogue social, osons l’innovation


Les années se succèdent et le climat ne s’améliore pas. Cet édito démarre par un constat à l’optimisme plus que mesuré.
Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, tant nationaux que dans l’Entreprise et le monde ferroviaire.
Les évènements tragiques de 2015, au-delà de l’horreur et des interrogations sur notre avenir, ont profondément fait bouger les lignes politiques.
Sans vouloir apporter une réponse qui serait par définition incomplète et certainement partisane, les frontières entre les idéologies se recouvrent à tel point que nous ne savons plus trop déterminer qui est qui et quelles sont les bonnes recettes pour aborder, avec pragmatisme, responsabilité et respect de nos valeurs, les enjeux qui se posent à nos pays démocratiques.
Alors revenons-en aux fondamentaux et à la laïcité. Respecter ce principe premier doit nous unir et être le fil conducteur de notre action républicaine. Encore faut-il sortir de certaines polémiques qui le malmènent en le mettant à toutes les sauces.
L’UNSA-Ferroviaire, dans sa charte porte haut et fort cette valeur universelle. Sachons la décliner à tous les niveaux.
Autre sujet, mais celui- là plus interne à notre entreprise : le dialogue social.
Véritable « Arlésienne » à la SNCF, il est aujourd’hui au coeur des débats avec peut-être en vue un projet d’accord.
Cette question est vaste et complexe. Le dialogue social ne se mesure pas par le nombre de réunions, de questions abordées, ni même par le nombre d’accords signés ou pas.
Ce dernier point sert trop souvent d’indicateurs aux managers, ce qui peut avoir des effets contre-productifs.
On ne traite pas véritablement les problèmes, on essaie rapidement de les solutionner, voire de les contourner. Pas de vision prospective… et trop souvent l’arbre cache la forêt.
Redéfinissons d’abord ce qu’est le dialogue social, son sens, ses périmètres, avec quels acteurs et pour quel objectifs.
Faut-il parler de compromis, de consensus, de points d’équilibre, d’accords gagnant/ gagnant, de partenariat… ?.
Par ailleurs, où est la confiance alors que la Direction de l’Entreprise ne respecte même pas la signature d’un ministre quant aux engagements sur les niveaux d’embauche statut/privé ?
Aseptiser les relations sociales par une forme de pensée ou d’un jargon unique en gommant toute forme de dissidence et en laissant uniquement aux organisations syndicales un rôle de régulation sociale serait un risque, mais au profit de qui ?
Pour une entreprise, la tentation est grande de canaliser les partenaires sociaux. Ce n’est pas nouveau. Les dogmes ont évolué, la conceptualisation aussi, mais le fond reste le même.
Le syndicalisme est accepté et valorisé seulement s’il contribue à maintenir le cadre dans lequel l’entreprise et/ou le gouvernement évolue.
Entre un syndicalisme radical, pour qui l’Entreprise n’est qu’un prétexte pour avancer des idéologies diverses et un syndicalisme d’accompagnement qui s’inscrit pleinement dans une collaboration de pouvoir, il y a la place pour un acteur qui ne transige pas sur les principes mais pour qui l’intérêt des salariés passe avant toute autre considération.
Alors, oui le dialogue social doit être rénové, modernisé. Pour autant, ce ne doit pas être l’occasion de faire passer des projets néfastes pour les salariés, leur statut social, voire mettre en difficulté la pérennisation de notre entreprise.
L’UNSA-Ferroviaire aspire à relever le défi en faisant bouger les lignes, sans gommer les différences et les identités de chaque acteur.


Avec l’UNSA-Ferroviaire, osons l’innovation du Dialogue social !

 

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Le Mag 784

784Affirmer nos valeurs pour un syndicalisme positif

Je ne peux rédiger cet édito sans aborder les terribles évènements des 13 et 14 novembre, même si ces tragédies n’ont aucun lien.
Les attentats du vendredi 13 novembre ont mis une fois de plus en lumière les effets des fanatismes religieux et leur stratégie de fragiliser notre monde libre.
Nous nous sentions certainement protégés de ces attaques à grande échelle.
Ces agressions sans précédent sur le sol Français nous ont ramenés à la triste réalité. Fermer les yeux sur les risques encourus par notre démocratie serait à minima irresponsable, sinon suicidaire.
Notre système démocratique est en danger face au fanatisme religieux à la stratégie politique bien élaborée de ces groupes. Combattre cet obscurantisme passe aujourd’hui, compte tenu de l’urgence, par des moyens radicaux. Certains s’en offusquent et le dénoncent. Mais la défense de nos valeurs démocratiques passe parfois par des chemins douloureux mais indispensables.
Ces assassins souhaiteraient opposer les citoyens les uns contre les autres en espérant un amalgame que certains n’hésitent pas à exploiter.
Ne tombons pas dans ce piège qui nous mènerait tout droit vers une explosion sans précédent de notre société et le néant. Les amalgames sont le terreau de tous les extrémismes, religieux et/ou politiques. Affichons nos valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité face à l’obscurantisme, l’intolérance et la haine.
Le samedi 14 novembre, la tragédie du déraillement de la rame TGV d’essais en Alsace a été un véritable drame vécu par les cheminots, les salariés du ferroviaire et leur famille. Onze collègues qui ont perdu la vie, trente-six blessés dont certains très grièvement touchés, nous ont rappelé les risques inhérents liés à notre métier.
L’UNSA-Ferroviaire s’est associée à la douleur individuelle et collective provoquée par ce drame. Il y a le moment du deuil, celui des enquêtes et des décisions. Que ces étapes soient respectées pour le souvenir de nos collègues. Le temps des interrogations va arriver. L’UNSA-Ferroviaire s’est portée partie civile pour accéder au dossier. Ne tirons pas prématurément de conclusions. Evitons simplement qu’une telle catastrophe ne se reproduise.
Après cette actualité dramatique, je reviens vers les résultats des élections CE/DP/CS/CA. Malgré une stabilité des rapports de force entre organisations syndicales, l’UNSA-Ferroviaire a été la seule à progresser sensiblement.
Quand certains baissent, d’autres stagnent, l’UNSA-Ferroviaire continue sa progression permanente, pourtant dans un contexte difficile.

 

 

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Le Mag 783

783L’UNSA-Ferroviaire tournée vers l’avenir


Après bien des péripéties les élections professionnelles et celles des Conseils d’Administration et Conseil de Surveillance se tiendront bien le 19 novembre prochain.

Véritable parcours du combattant, cette échéance va permettre aux cheminots et aux salariés du Groupe Public Ferroviaire (GPF) SNCF d’élire leurs représentants.

Une ombre (parmi d’autres) au tableau : le vote électronique qui ne peut se faire par la volonté de certains.
L’UNSA-Ferroviaire avait négocié pour obtenir des CE de proximité sur l’ensemble du GPF comme à SNCF Mobilités. A SNCF Réseau aussi, nous aurions pu avoir des CE au plus près des salariés. Mais ce projet d’accord a été dénoncé par deux organisations syndicales. Une d’elles essaie depuis de rattraper ses erreurs par des recours juridiques...il est bien temps !

Ces regrettables situations posent aujourd’hui deux questions essentielles :
- Quel type de syndicalisme voulons-nous ?
- Quels représentants souhaitons-nous pouvoir élire le jeudi 19 novembre 2015

Syndicat encore jeune dans le paysage syndical, l’UNSA-Ferroviaire aborde les différents sujets avec conviction, pragmatisme et sans préjugé.

Autres atouts, son autonomie et son indépendance inscrites dans ses valeurs portées avec fierté par ses adhérents et ses militants. C’est ce qui fait sa force aujourd’hui dans un environnement syndical avec des confédérations empêtrées dans leurs contradictions, leur proximité de partis politiques ou de gouvernements.

Le syndicalisme doit évoluer pour sortir de ses archaïsmes et ses démagogies.

Les salariés attendent autre chose que des postures de circonstances ou motivées par des intérêts organisationnels.

L’expertise professionnelle, un des axes prioritaires de l’UNSA-Ferroviaire.

Ce Magazine aborde les sujets importants et l’ensemble des métiers avec professionnalisme et une approche critique et constructive. C’est le reflet de notre action au quotidien.

L’UNSA-Ferroviaire : une organisation syndicale qui avance et se développe.

L’UNSA-Ferroviaire s’inscrit dans une démarche moderne et volontariste. Les résultats des élections professionnelles démontrent bien que notre audience est en constante progression. Que ce soit à SNCF ou bien dans les entreprises de la nouvelle branche ferroviaire, l’UNSA-Ferroviaire devient à chaque élection la première ou la deuxième organisation syndicale. Les salariés nous apportent leur confiance en constatant que l’UNSA est différente et répond à leurs attentes.

Pour une organisation syndicale tournée vers l’avenir avec les cheminots et les salariés du Groupe Public Ferroviaire, VOTONS et faisons voter UNSA-Ferroviaire.

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Le Mag 807

807

Feux-Verts

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CCGPF 13/12/2017

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EVS 2018

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