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Réformes Ferroviaires

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Mensonges...

Tromperies...

Manipulations...

Notre gouvernement de banquiers et de millionnaires espère bien accrocher dans sa salle des trophées un nouveau totem : le « Statut des cheminots » et, par la même occasion, le service public ferroviaire dans son ensemble, avant d’autres services publics.
Pour justifier qu’il y a urgence à détruire le GPF SNCF, la recette n’a pas changé depuis 1995 : abreuver médias et opinion publique avec des contrevérités…

La SNCF est lourdement déficitaire FAUX

Le GPF SNCF sait être rentable, les résultats 2017 le prouvent, comme d’autres auparavant. La dette est le résultat de choix politiques irresponsables et d’investissements massifs sans rentabilité économique, imposés depuis des décennies à notre entreprise par ces mêmes (ir)responsables politiques.

La SNCF coûte à chaque français FAUX

Le GPF SNCF assure des missions de service public, il est normal que ce service ait un coût. L’armée ou la police doivent-elles être bénéficiaires ? Les hôpitaux doivent-ils dégager des profits ? Les professeurs, les étudiants, les collèges, les lycées doivent-ils être cotés en bourse ?
S’il est facile de stigmatiser les coûts, les bénéfices de la SNCF pour le pays ne sont jamais cités : aménagement du territoire, désencombrement des routes, lutte contre la pollution, contre le changement climatique. Make our planet great again ! Très drôle. Et si banquiers et millionnaires essayaient d’être cohérents ?

L'ouverture à la concurrence est imposée par Bruxelles FAUX

Les textes européens n’obligent en aucun cas les gouvernements à ouvrir à la concurrence leur service public ferroviaire. Accepter cette mise en concurrence est, de longue date, un choix idéologique des gouvernements français successifs.

Le Statut des cheminots nuit à sa rentabilité FAUX

A part un banquier ou un millionnaire, qui peut croire que le Statut est à l’origine des 55 milliards de dette ou la cause des retards, des pannes, du manque d’information ? Bien au contraire, 150.000 cheminotes et cheminots se démènent chaque jour pour assurer le meilleur service public ferroviaire malgré les baisses d’effectifs, les sous-investissements, les réorganisations perpétuelles.

La réforme annoncée est une chance pour la SNCF

La volonté du gouvernement est de découper l’Entreprise pour attribuer ce qui rapporte à des sociétés privées et laisser les régions se débrouiller avec les petites lignes et l’aménagement du territoire. La transformation des EPIC en sociétés où l’Etat ne sera plus propriétaire mais actionnaire est la porte ouverte à une vente de ses parts lorsqu’il aura besoin d’argent frais (cf. aéroports de Paris). L’EPIC de tête disparaîtra le premier, ses missions seront externalisées ou transmises à l’un des deux ex-EPIC. Quant aux agents transférés vers un opérateur privé, ils auront le choix entre accepter et… prendre la porte.

La réforme annoncée est une chance pour les clients FAUX

Les nouveaux entrants se battront pour faire du cash sur les lignes déjà rentables. Finies les dessertes régionales. Finis les tarifs sociaux. Finis les abonnements à tarif réduit. Finis les investissements non rentables à court terme. La Grande-Bretagne a voulu privatiser et elle revient en arrière en renationalisant son réseau, l’Allemagne a investi massivement dans son système ferroviaire et libéré la DB de sa dette. Peu importe, en France, banquiers et millionnaires savent tout mieux que tout le monde.

Manifestons à Paris le 22 mars 2018 !

Pour défenfre le service Public !

Pour défendre note Entreprise !

Pour défendre note avenir !

 

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