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Embauches et mutations à la Traction

 

tract_280916Equation impossible ?

 La problématique des mutations à la Traction ne date pas d’aujourd’hui. L'UNSA-Ferroviaire déplore qu’il n’est pas rare de voir des agents de conduite mutés 20 ou 25 ans après avoir fait leur demande, quand ils n’ont pas démissionné entre-temps. L'UNSA-Ferroviaire constate que ces mutations sont réalisées majoritairement à échéance de 15 ans. Quoi qu’il en soit, il est difficile d’obtenir un suivi fiable, tellement le sujet est tabou à la SNCF.

Pour l'UNSA-Ferroviaire, cette situation n'est plus acceptable


Elle est génératrice de mal-être au travail, de séparation, voire de divorce, sans oublier les risques psychosociaux. Le fait de créer des écoles dans des régions (ou établissements) alors que des demandes de mutations sont en cours est pour l’UNSA-Ferroviaire, une situation intolérable, très mal vécue par l’agent, qui se décourage.
De plus, pour l’UNSA-Ferroviaire, il y a un lien de cause à effet direct entre ce sujet et le nombre d’évènements sécurité. Le nier, c'est ne pas vouloir en tenir compte !

Social = Sécurité

Un agent bien dans sa vie et dans son travail génère une réelle valeur ajoutée. Le résultat au travail, donc la sécurité, s’en ressent.
Ce sujet n'aurait pas du être écarté dans « le management de la sécurité » : il lui est intimement lié.
L'UNSA-Ferroviaire demande un bilan exhaustif des mutations à la Traction :

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  • délais de réalisation des mutations depuis leur demande,
  • point d’étape sur le nombre de mutations en cours et celles réalisées,
  • bilan précisant les régions et établissements les plus demandés et ceux qui le seraient moins,
  • nombre de mutations d’agents non satisfaites avant départ en retraite.

L’UNSA-Ferroviaire revendique un Groupe de Travail au niveau national sur les mutations, à l’instar du GT formation et l’élaboration d’une charte précisant les règles de réalisation des mutations, en gardant à l’esprit que la Direction des Métiers reste souveraine dans l’acceptation de ces mutations.

Enfin, l’UNSA-Ferroviaire demande que, lorsque des besoins se font ressentir sur une région, les demandes de mutations en cours soient privilégiées, de manière à effectuer un « turn-over ».
Pour l'UNSA-Ferroviaire, il existe des pistes rapides et économiquement viables à mettre en place, afin de réduire ces irritants et éléments de frustration.
Pour l’UNSA-Ferroviaire, il n’est pas concevable que seulement 40 mutations Paris vers Province aient eu lieu en 2016, il est temps d’inverser la vapeur.
Bien sûr, cela demande une vraie volonté et un engagement de la part de la Direction des Métiers de la Traction. Ceci dans l’unique but d’obtenir une vraie performance de l’Entreprise et une réelle prise en compte de la Qualité de Vie au Travail des agents.

L'UNSA-Ferroviaire est force de proposition dans ce sens...

 

 

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CCGPF 13/12/2017

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