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Les Tracts

Tract Unitaire CSE

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Mise en place des comités sociaux et économiques.

La Direction déraille et isole les cheminots !

Lors de la Table Ronde du 02 février 2018, la direction confirme la suppression des élus DP, CE et des mandatés CHSCT et la mise en oeuvre des Comités Sociaux et Economiques (CSE).
A l’heure où l’entreprise est confrontée à des accidents ferroviaires dramatiques, liés en partie aux multiples restructurations, et à une augmentation des suicides, cette annonce est incompréhensible.

Les organisations syndicales représentatives CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT ont élaboré et remis à la direction de l’entreprise un projet d’accord unitaire permettant de maintenir des représentants du personnel en proximité.
Ce projet d’accord permet de couvrir toutes les attributions et prérogatives nécessaires pour la représentation du personnel (droit statutaire, réclamations individuelles et collectives, hygiène, santé et conditions de travail, marche sociale et économique, ...).
Celui-ci garantirait les droits et la prise en charge de l’expression collective des cheminots, synonyme d’amélioration des relations sociales au sein de l’entreprise entre la direction et les représentants du personnel.
Les organisations syndicales privilégient une représentativité des cheminots sur les lieux de travail. La proximité doit rester la règle.
Le 30 janvier 2018, la direction de la SNCF a fait parvenir son projet de texte à l’ensemble des organisations syndicales représentatives. Ce texte ne reprend aucune des propositions émanant du projet d’accord CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT.

C’est une véritable provocation envers les cheminots. La direction du GPF démontre sa volonté de ne pas négocier sur un sujet aussi important que le quotidien des cheminots. Les conditions de travail, mais aussi les réclamations individuelles et collectives des cheminots, seront balayées de la proximité qui existe aujourd’hui, isolant les cheminots, qui ne disposeront plus de représentants du personnel dans leurs chantiers.

Elle affiche une position digne d’un autre temps sur des postures dogmatiques envers les fédérations syndicales. Lors de la table ronde du 2 février 2018, les organisations syndicales ont suspendu les négociations et ont annoncé qu’elles n’y retourneraient que si la direction entamait des négociations sérieuses et responsables sur la base de leur projet unique.
Les Fédérations syndicales de cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CDFT exigent :

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Incidence des Arrêts Maladie sur les congés

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L'UNSA-Ferroviaire vous informe d'une nouvelle mesure plus favorable pour les salarié-e-s !

La fédération UNSA-Ferroviaire a été avisée d'une évolution significative concernant les Congés Annuels des salarié-e-s ; unilatéralement, l'Entreprise appliquera avec effet au 1er janvier 2018 ces nouvelles dispositions :


INCIDENCE DES ARRÊTS MALADIE SUR LES CONGÉS
Dans la réglementation RH SNCF applicable jusqu’à présent, un salarié absent pour maladie pendant 30 jours perd 2 jours de congés (sur les 28 jours dont il dispose chaque année), puis 1 jour par période d’absence de 15 jours. Ainsi, un agent absent un an perd ses 28 jours de congés. Cette réglementation SNCF est totalement conforme au Code du Travail.
Mais une jurisprudence récente conduit désormais à rendre applicable au GPF SNCF une directive européenne selon laquelle tout salarié doit bénéficier d’un congé annuel payé d’au moins quatre semaines, avec une possibilité de report de ce congé, s’il n’a pas pu le prendre pour cause de maladie.
Compte tenu de cette évolution juridique, le GPF SNCF a décidé de mettre en conformité, dès maintenant, la réglementation interne SNCF avec cette directive européenne.
Ainsi, tous les salariés du GPF SNCF devront avoir, à compter de 2018, au minimum 20 jours de congés chaque année, quelle que soit la durée de leurs absences pour raison de santé.
Ce nouveau régime sera applicable aux absences constatées à compter du 1er janvier 2018. Malheureusement, les absences antérieures ne sont pas concernées par ce nouveau dispositif.
Il a également été décidé que chaque salarié bénéficierait d’une période de report de 15 mois maximum pour prendre ses congés non pris pour raison de santé. Ainsi, pour prendre un exemple simple, un agent qui reviendrait le 1er janvier 2019 d’une absence d’un an pourra prendre ses 20 jours acquis au titre de 2018 jusqu’au 1er avril 2020. 

Afin de mettre en oeuvre cette décision, les mesuressuivantes sont prises par le GPF :

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Interview de Thierry Marty, administrateur salarié de SNCF Mobilités

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 "Les salariés ne doivent pas être les perdants !"

Pour Thierry Marty, qui baigne dans le monde syndical depuis 1987, devenir administrateur salarié au sein du conseil d'administration "SNCF Mobilités" était une façon de peser sur les grandes orientations de l'entreprise. «Je ne suis pas là pour défendre les intérêts de l'Unsa (Union nationale des syndicats autonomes), mon syndicat, mais ceux des salariés. Je défends les salariés en défendant mon entreprise, la SNCF», précise-t-il.

Pour lui, un positionnement clair est la base de tout. S'il peut lui arriver parfois de faire passer des messages de son syndicat, par exemple en cas de conflit avec la direction, « c'est la limite, sinon il y aurait conflit d'intérêts ».

Depuis son élection en 2012, il a choisi de consacrer 100% de son activité à son mandat. «N'ayant plus de poste, j'ai une grande liberté d'action», insiste-t-il. Préparer les dossiers pour les soumettre au conseil d'administration lui prend la moitié de son temps. L'autre moitié, il la réserve à l'action sur le terrain « pour ne pas se couper de la réalité et aller à la pêche aux
informations ».
Selon lui, le challenge a consisté à ce qu'on le considère comme un administrateur et non comme un syndicaliste. En 2017, il décroche le certificat de proposé conjointement par Sciences Po Paris et par i'IFA (Institut français des administrateurs). « Cet enseignement m'a aidé à être plus efficace, plus crédible, et à être plus à l'aise face à certains sujets », reconnaît-il. Il sait que certaines décisions prises par le conseil d'administration ne sont pas toujours  agréables : « Nous avons des dossiers qui mettent parfois en jeu des emplois. C'est une lourde responsabilité, mais je suis là pour faire en sorte de trouver un équilibre afin que les salariés ne soient pas les perdants. »

 

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Supplément au MAG N°807

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 PRISME, H:00 & Info FIRST

Les Super Héros de la SNCF ?

Edito

La SNCF a subi en décembre 2017 une succession de pannes àMontparnasse et Saint-Lazare, et un afflux inattendu de voyageurs à Bercy l’avant-veille de Noël. Cesincidents dans les gares parisiennes ont touché de nombreux clients et ont été très médiatisés. La SNCF a été vivement critiquée pour la mauvaise qualité de ses informations aux voyageurs.


La convocation par courrier de Guillaume Pépy et Patrick Jeantet par la Ministre des Transports
pour le 8 janvier a provoqué un emballement médiatique, les journalistes s’interrogeant sur une possible démission du Président du Directoire de SNCF…

À quelque chose, malheur est bon : la séquence de « SNCF bashing » a débouché sur la mise en lumière de la responsabilité de l’État dans la crise ferroviaire, par ses choix politiques de sous-investissement dans le réseau classique au profit du TGV et ses injonctions contradictoires vis-à-vis du Groupe Public Ferroviaire…
Comme Mobilettre, je peux écrire «qu’il y a là une forme de justice à ce que la vérité soit enfin portée sur la place publique»


Par Thierry MARTY

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Le Mag 807

807

Feux-Verts

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CCGPF 13/12/2017

cce 0517

EVS 2018

evs2018